30 décembre 2016

 

En cette fin l'année faisons le bilan :

 

En 2015, pour mémoire

 

Nous avons pu constater, photos de suivi à l’appui, que le rechargement en sable , au printemps et en automne, de la plage du bois de sapins, avait eu un effet positif, même si la plus grande part avait été emportée. En effet un peu de sable était resté au pied de la dune, rehaussant un peu une partie de la plage et une part a été transportée par le vent dans la brèche centrale et à proximité immédiate sud.

Nous avons demandé à plusieurs reprises qu’un système de retenue du sable déposé sur la plage soit installé en complément des piquets plantés en bas de dunes et dont les effets n’ont pas été suffisants. Cela éviterait qu’une bonne part de sable ne se dépose de l’autre côté du courant , ce qui est contre productif.

Nous avons écrit aux responsables de la défense contre la mer en Opale Sud pour les informer, à titre d’exemple, qu’un système de protection en géotubes remplis de sable coûterait 300€ le ml ht,(voir diaporama point du 30 décembre 2016 ) Ce qui n’est pas onéreux, comparé aux récents investissements. Ou faisons au moins un test.

 

Pas de réponse, une fois de plus.

 

 

En 2016

 

Les coups de vent des 8, 9 et 10 février ont eu raison des restes du rechargement et la dune a reculé à proximité immédiate nord de la brèche mais……

 

Les coups de vents répétés de l’hiver dernier avaient apporté pas mal de sable, qui a constitué sur la plage un petit matelat protecteur qui a permis de préserver l’essentiel face aux quelques marées agressives qui, heureusement, ne l’ont pas été beaucoup depuis février,

 

-          Pendant les  grandes marées, peu agressives d’avril 2016

 

-          Un peu plus, lors des grandes marées  des  15/16/17 novembre

 

Deux témoignages vidéo sont disponibles en cliquant sur :

 

Marée du 17 11 2016, anse des sternes


https://www.youtube.com/watch?v=X3TqK-wCHeI

 

Marée du 16 11 2016, bois de sapins, bec de perroquet


https://www.youtube.com/watch?v=acymoDHw3gs
 

On pourra y voir aussi que la situation au niveau d’une partie du sentier dunaire est préoccupante.

 

La tempête Nanette du 20 novembre s’est produite par des petites marées de coefficient 72 et 63, sans effet de submersion, seuls quelques arbres morts ont eu à en souffrir.

 

Depuis, la dune n’a été lèchée par la mer, sans recul pour le moment, qu’à l’endroit le plus exposé, l’extrémité nord du bois de sapins, là où le courant est le plus proche.

 

La mise en place de filets coco dans la brèche, devant le barrage en big bags, et à sa proximité sud, a permis d’y faire monter le sable grace aussi au suivi du personnel technique chargé de sa surveillance et de sa gestion. (pour mémoire, nous avions réclamé un dispositif de fixation de sable pendant 18 mois)

 

Nous ne reviendrons pas sur le filet test, il a fait l’objet de la dernière publication.

 

Les vestiges du blockhaus s’enfouissent et assurent de moins en moins leur rôle de déflecteur. La dune du bec de Perroquet disparait à la vitesse grand V.

Quelle est la cause de ces phénomènes ? il serait aussi intéressant de savoir où va ce sable ?, derrière le bec ? devant le bois de sapins ? de l’autre côté du courant ?

Pour y répondre il faudrait entreprendre une étude globale des courants, cela, nous l’avons aussi demandé à plusieurs reprises sans effet.

Car sans cette approche globale, tout bilan produit pour une zone restreinte, filet ou non, est sujet à caution.

 

Quid du rechargement de 35000m3 de sable prévu à l’automne et de la réfection prévue des enrochements à l’automne /hiver ?  pas de nouvelle.

 

Les verrons nous avant l’été ? Espérons.

 

La phase finale du PAPI Grand littoral picard OpaleSud s’est traduite par sa signature le 7 septembre à Ault.  Un an de perdu pour la mise en oeuvre?

 

Le diaporama point du 30 décembre 2016 déjà cité plus haut, illustre ces propos, tant sur l’évolution de la situation depuis la dernière gazette que sur des rétrospectives qui résume le chemin (plutôt non) parcouru.

 

Alors,

 

Peut-on être satisfait de cette année où la seule action positive est l’nstallation de filets de coco au bois de sapins ? Dispositifs de fixation, installés (quand même !) aux frais de la collectivité sur le domaine du conservatoire du littoral. Ce même conservatoire qui nous fait un marchandage indigne visant à confisquer des territoires agricoles, avec la bénédiction de la plupart des élus d’Opale Sud ?

 

Peut-on se satisfaire d’apprendre que la réfection des enrochements des dunes de la rive nord ne se fera que sur 700m (sur les 1200 d’origine), en « oubliant » le bois de sapins (donc Groffliers) jadis protégé ?

Peut-on se satisfaire de réensablements (au fait, quand ?) sans gérér le cours de l’Authie ? Rechargements dont une partie du sable est très vite emportée pour se redéposer de l’autre côté, en aggravant la dérive et l’érosion.

Peut-on on être satisfait quand on s’obstine à financer et refinancer le test d’un filet, installé il y a deux ans et sur lequel le courant produit plus d’effets qu’il n’en a sur lui ?

Serons nous satisfaits du Plan de prévention des risques littoraux, consécutif à la faiblesse du trait de côte,  qui sera soumis à enquête publique au début de l’année ?

 

Nous, certainement pas.